Bulgarie
Une semaine à Sofia
Plus on voyage, plus on comprend qu?il faut souvent se fier à son instinct, à ses impressions intérieures (son feeling).
En arrivant à Sofia, un peu fatigué, nous avons ressenti un sentiment de bien-être : on était bien dans cette capitale aux dimensions humaines.
A quoi tient le bien-être en voyage ? Aux rencontres que l?on peut faire entre autre et sur ce point Sofia a été une belle découverte. Hébergés chez Samuel et Marie, nous avons passé avec eux de vrais beaux moments :
· Expériences culinaires bulgares réussies avec la confection de « Banitsa » sucrés à la courge,
· Expériences culturelles inattendues. Nous avons découvert à l?opéra de Sofia une adaptation bulgare de la comédie musicale « Miss Saïgon ». Un spectacle vraiment?attachant ! Très kitch, et mélodramatique, mais?attachant ! (Pour ceux qui voudraient découvrir la bande son du spectacle, rendez-vous sur le site www.radioblog.com). Autre expérience culturelle, la rencontre d?Alexandra avec les danses traditionnelles bulgares. Acceptant la proposition de Marie de l?accompagner à son cours de danse bulgare, Alexandra a pu s?essayer aux différents pas assez complexes.
· Enfin notre dernier coup de c?ur à Sofia fut pour les visites pittoresques. Cette ville regorge de marchés passionnants : marché aux femmes avec des étales de superbes fruits et légumes, marché près de la gare avec un bazar étourdissant.
Alors à quoi tient le bien-être en voyage ? Aux rencontres que l?on fait ; aux rencontres humaines (encore merci à Marie et Samuel et à bientôt), aux rencontres moins tangibles avec des paysages, des traditions, des vies quotidiennes que l?on entrevoit.
Ainsi, après dix jours en Bulgarie, on peut dire qu?ici, un peu comme ailleurs, mais peut-être un peu plus qu?ailleurs, le fossé entre les nantis et les pauvres est un gouffre avec d?un coté des paysans en charrette qui survivent et de l?autre des bulgares riches immergés dans la société de consommation occidentale (pour eux le communisme est très loin).
Espérons juste qu?ils gardent encore longtemps leur charme slave indéfinissable.